De l’île de Møn à celle d’Ærø : des ponts et des bateaux

Du 31 juillet au 4 août 2019

Sautons d’île en île

Nous nous réveillons sous la pluie, et allons prendre le petit-déjeuner au sec dans la cuisine. Quand le soleil se montre enfin, nous plions le camp et partons en direction du grand tumulus de Grønsalen et de l’église de Fanefjord.

Nous empruntons ensuite un pont/digue pour rejoindre l’île de Bogø, sur laquelle nous ne nous attardons pas, nous avons un ferry à prendre pour rallier l’île de Falster. Nous nous promenons et faisons nos courses dans le très joli centre de Stubbekøbing, puis reprenons l’eurovélo.

Nous profitons de la pause pique-nique pour jouer et faire sécher le linge, puis pédalons entre digue et forêt. Le sol des champs à notre droite est plus bas que la mer à notre gauche, même si la hauteur des blé le cache.

Nous faisons une longue pause dans le village d’Hesnaes, pour observer les maisons couvertes de jonc et discuter avec une famille française. Nous pédalons ensuite le long de la mer, dans la forêt, les odeurs des arbres se mêlent à celles de la Baltique. Nous arrivons enfin au camping d’Ulsev après 41 km, avec un espace abrité pour manger à l ‘abri de la pluie qui est enfin arrivée après avoir menacé toute la journée.

Sous la pluie

Nous quittons le camping sous quelques gouttes, et partons plein ouest pour traverser l’île de Falster. En arrivant dans le centre de Nykøbing, un café qui sert des smørrebrød (une tranche de pain sur laquelle on pose tout plein d’ingrédients) nous tend les bras, et nous offre une bonne protection contre la pluie qui commence à tomber dru.
Nous rejoignons ensuite l’île de Lolland par un pont, sous la pluie. Nous pédalons entre champs, forêts et tumulus, toujours sous la pluie. Nous arrivons à Sakskøbing pour le goûter sous un ciel couvert mais enfin sec.

Il est déjà tard, mais il n’y a rien pour dormir ici, nous continuons donc jusqu’au village de Maribo, puis après deux kilomètres de sentier forestier envahi par les moustiques, nous arrivons dans un magnifique shelter. Nous avons vue sur le lac, et voyons et entendons de nombreuses grues nous survoler. Nous sommes rejoints par une famille suisse, et un couple français, et passons une merveilleuse soirée, après cette longue et pluvieuse journée de 52 km.

La digue sans fin

Nous prenons notre petit-déjeuner dans un cadre idyllique, puis prenons la route vers le sud. Nous dégustons nos viennoiseries du matin près d’une ancienne fabrique de moteurs de bateaux. C’est ensuite sur une ancienne voie ferrée, avec la monotonie qu’on leur connaît, que nous nous dirigeons vers le port de Rødby, où arrivent des ferries allemands. Nous bifurquons ensuite vers l’est, et suivons la côte sur un chemin de graviers sur une digue. Une crevaison sur le vélo d’Hector est vite réparée, puis nous trouvons un banc pour le pique-nique, face à la mer et aux ballets des bateaux. Nous sortons le cerf-volant pour remotiver les troupes.

Nous revoilà sur notre chemin de graviers en contre-haut de la mer, le paysage est joli, entre mer et jolies maisons secondaires, mais finalement assez monotone, et nous n’avançons pas très vite, les 30 km jusqu’à la pointe de l’île sont longs.
Nous y prenons le goûter en observant les bateaux, puis nous partons vers le nord, le long d’une anse très calme et très jolie, pour rejoindre notre shelter du soir, après 54 km. Les enfants investissent l’aire de jeux, qui a une cabane toute équipée, avec dînette, pendant que les parents vaquent aux occupations du soir. Après le repas, nous faisons un petit tour sur le port de Langø, pour observer les bateaux de pêche au coucher du soleil

Flâneries et ferry

Nous profitons du shelter le matin, les enfants jouent, et nous ne partons qu’un peu avant 11h. Nous faisons un premier arrêt dolmen, puis cheminons autour du joli fjord de Naskov, avant de trouver une table de pique-nique près de poules, les enfants réclamant la pause. Nous traversons ensuite le centre de Naskov, en partie médiéval, et dégustons une glace sur la place, pendant que le marché du matin est rangé.

Nous vérifions les horaires de ferry, et décidons de tenter d’attraper le prochain, nous pédalons vite au milieu des champs de céréales, et accélérons encore la cadence en voyant le ferry débarquer au loin les voitures. Nous arrivons finalement largement à temps, et embarquons pour 45 minutes de traversée. À l’arrivée, nous nous dirigeons vers le camping tout proche, et après seulement 34 km de vélo les enfants sont ravis de passer la fin d’après-midi entre jeux et plage, où ils repèrent méduses, crabes et étoiles de mer.

Plus de bateau que de vélo

Viennoiseries et jus d’orange pour le petit-déjeuner, et nous voilà en selle, ce matin, les pentes sont courtes mais raides, la partie est de l’île de Langeland est très vallonnée. On repère beaucoup de tumulus dans le paysage lorsqu’on arrive en haut d’une côte. Nous traversons l’île par des petites routes, puis nous retrouvons la route principale pour emprunter le pont qui passe par l’île de Siø et rejoint celle de Tåsinge. Nous avons une belle piste cyclable séparée, mais le bruit des voitures est infernal, et le pont très très long. Nous avisons une aire de pique-nique à l’arrivée, et nous y faisons une pause au calme, avec vue sur la mer.

Après quelques kilomètres supplémentaires sur cette route assourdissante, nous la quittons enfin pour traverser des paysages boisés, et découvrir le château de Valdemar, la partie la plus noble du château fait face à un grand bassin rectangulaire, entouré de bâtiments. Guillaume échange les informations sur les meilleurs shelters avec une famille française qui voyage dans l’autre sens, puis nous traversons le joli village de Troense.

Nous empruntons ensuite un pont qui surplombe de très haut un bras de mer pour rejoindre l’île de Fyn, depuis laquelle nous embarquons dans un gros ferry pour plus d’une heure de traversée. Nous arrivons sur l’île d’Ærø, et nous nous installons dans un camping pour deux nuits, à la demande de Cassandre. La cuisine est particulièrement bien équipée et bénéficie d’une jolie vue, et la plage en accès direct, c’est parfait.

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