Sur la côte de la mer des Wadden

Du 9 au 11 août 2019

À la découverte de l’écosystème des Wadden

Pas besoin de plier la tente ce matin, nous prenons le temps dans le camping, entre petit déjeuner et nourrissage des chèvres. Puis nous glissons affaires de pluie et pique-nique dans les sacoches, et nous mettons en route, vers la mer, que nous rejoignons rapidement. Une digue sépare la piste cyclable du littoral, nous sommes un peu déçus, mais avançons bien, protégés du vent. Nous faisons deux petites pauses pour voir ce qui se cache de l’autre côté : un immense pâturage humide et la mer à perte de vue.

Nous faisons une très longue pause sur la route submersible qui rejoint l’île de Mandø, pour marcher dans l’eau, ramasser des coquillages et observer la vie marine à marée basse, tout le monde se régale.

Nous pique-niquons en arrivant au musée de la mer des Wadden, puis consacrons une bonne partie de l’après-midi à la visite. Ce « Naturcenter » présente tout l’écosystème de la mer des Wadden, et est très bien fait : il est complet, très joli et fait appel à tous nos sens. Une évocation des migrations d’oiseaux très artistique nous captive littéralement ; nous pouvons toucher des poissons dans un aquarium… la visite plaît à tout le monde.

Nous rentrons à Ribe par l’intérieur des terres cette fois-ci, en suivant l’eurovélo. Nous retraversons son si joli centre ville, en passant par l’ancien château et un excellent glacier, puis faisons quelques courses dans un supermarché bien plus (trop) grand que d’habitude avant de rentrer au camping pour nos activités du soir : douche, repas, carnets et au lit.

Encore un ferry

Nous avons de la visite dans la tente ce matin : un crapaud est venu s’abriter de la pluie avec nous. Nous savons que nous allons devoir composer avec la pluie et le vent ; nous plions la tente mouillée pendant une accalmie (en ayant fait sortir le crapaud préalablement 😉 ), et reprenons l’eurovélo, entre digue et zone humide. C’est un peu monotone, mais pas désagréable, nous prenons le temps de monter sur la digue voir la mer encore une fois, et sortir le cerf-volant. Nous pique-niquons sur un point d’observation d’oiseaux, et profitons des jumelles à disposition, avant de nous rapatrier sous les arbres pour nous protéger d’une grosse averse.

Nous quittons la digue quelques kilomètres plus tard pour pédaler entre les champs, sous une pluie soutenue. Nous arrivons dans l’agglomération d’Esjberg sous un ciel sec mais très venté, faisons quelques courses et prenons un goûter avant d’embarquer sur le ferry. Le vent tourbillonnant autour du port manque de nous faire tomber plusieurs fois. La mer est un peu agitée, mais les 10 minutes de traversée sont vite passées, et nous mettons le pied sur une nouvelle île : Fanø.

Il nous reste encore 12 km pour rejoindre un camping dans une zone moins touristique au sud de l’île, en suivant une piste cyclable confortable qui nous mène à travers une zone de dunes couvertes de bruyères et petits pins, un paysage que nous n’avions pas encore vu au Danemark. Nous arrivons bien fatigués au camping, les aménagements sont vieillots et assez sommaires, la piscine est fermée, et nous communiquons en allemand, mais on sera très bien pour deux nuits.
Nous commençons notre repas du soir sur une table, mais la pluie se remet à tomber, nous nous réfugions dans l’auvent de la tente pour finir le repas et faire un jeu.

On va voir les phoques !

Après avoir traîné au camping pour jouer et faire la lessive, nous prenons les vélos pour rejoindre le village de Sønderho. Nous visitons l’église aux nombreux bateaux ex voto suspendus, puis le moulin, en plein vent. Nous allons pique-niquer sur le port, dans un petit abri. Nous rejoignons ensuite une plage pleine de coquilles de couteaux, où Cassandre et Hector jouent longtemps avec Guillaume, pendant que Jason fait la sieste avec Marie à l’abri du vent.

Nous avons repéré la veille à l’office de tourisme une sortie pour aller voir des phoques, nous essayons donc de trouver un guide à l’heure dite, 16h30, mais nous ne trouvons que d’autres touristes désemparés. Nous décidons donc de tenter seuls, nous partons dans la direction d’un grand banc de sable au large, en marchant dans quelques centimètres d’eau. Nous observons les formes du sable, les couteaux et autres coquillages très nombreux, les vers, les oiseaux…
Au bout d’un moment, il nous semble apercevoir des formes sombres sur le banc de sable, nous continuons notre marche, tout excités à l’idée de voir les phoques. Nous les voyons de mieux en mieux, mais un bras de mer assez profond nous en sépare encore. Nous pouvons toutefois les observer prendre le soleil, s’étirer, entrer et sortir de l’eau, nous en voyons même un venir vers nous, nous sommes ravis !!
Nous faisons ensuite le chemin inverse dans l’eau (2 km tout de même) pour rejoindre la plage et les vélos, et rentrer au camping.

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