De Huacachina à Nazca : du désert, et des pétroglyphes

Vendredi matin, nous avons décidé de ne pas réitérer l’expérience d’une grosse étape (plus de 100 km jusqu’à Palpa) sur la Panamericana en plein soleil, nous allons nous faire transporter. Nous nous préparons mollement et partons vers 10h de Huacachina. Nous arrivons rapidement à la gare routière d’Ica. Conduire dans Ica n’est finalement pas trop désagréable sorti de la Panaméricaine et des ses multiples camions. Il y a beaucoup de taxis tuk-tuk à 3 roues pas beaucoup plus rapide ni plus large que nous, il est donc facile pour nous de nous faufiler comme eux. Le rétroviseur reste indispensable car comme partout au Pérou c’est le plus gros (ou le klaxon le plus insistant) qui passe. Parmi toutes les compagnies de bus, pas de problème avec Soyouz/Pérubus (non, on n’a pas choisi Soyouz juste pour le nom 🙂 ) pour nous emmener à Palpa, à un prix dérisoire pour nous, plus cher pour nos vélos.

1h30 plus tard, nous sommes à Palpa après avoir traversé des paysages encore désertiques : roches, sable blanc, et montagnes en fond… avec tous les élevages de poulet au milieu du désert. C’était par contre très vert autour de Ica et de Palpa (on a traversé des rivières) avec encore les énormes fundia. Il fait chaud, et même si certains passages auraient été très chouettes à vélo, nous sommes contents d’être déjà arrivés.

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Nous posons nos quartiers près de la place principale de Palpa, calme et magnifique, avec les montagnes alentours qui dépassent des toits. Le village est très joli, très animé près de la route, beaucoup plus paisible dans les autres rues. Nous mangeons dans un petit resto sur la place le midi, puis après la sieste à l’hôtel, ressortons manger un poulet frites et faire un petit tour de manège, mû à la main. Dans les zones touristiques, nous pouvions sans problème trouver des plats végétariens dans les restaurants, mais dans les villages, on s’adapte à ce qu’on trouve.

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Réveil à 5h, pour un départ à 6h le lendemain matin, le soleil se lève, il fait bon (20°C). Nous atteignons rapidement la zone des pétroglyphes de Palpa, nous montons sur le mirador pour mieux les observer. Cassandre voit des lions et un robot.

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Nous traversons des zones verdoyantes autour de rivières et des zones désertiques, nous faisons une pause petit-déjeuner à l’ombre d’un abribus, puis nous atteignons la montée vers la plateau de Nazca. Les filles finissent en poussant leurs vélos, il commencent à faire chaud, et ça grimpe (7%) ! Les camions qui nous dépassent ont aussi du mal à monter.

Nous arrivons ensuite sur un grand plateau pierreux extrêmement sec, sur lequel sont tracées les fameuses lignes. Nous entendons le bruit des multiples avions qui nous survolent. Nous montons sur le mirador qui nous permet d’observer deux figures : l’arbre et les mains. Ce sont les seules que l’on peut voir sans prendre un avion.

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Nous continuons la traversée du plateau désertique, il fait chaud, mais maximum 36-38°C, c’est supportable. Cassandre a regagné la carriole, il n’y a pas d’ombre du tout, nous nous réfugions contre un drain pour canaliser les crues d’un ruisseau à sec en contrebas de la route pour pique-niquer.

Nous pouvons observer de nombreuses mini-tornades de sable tout autour de nous (on passe même au travers de certaines). Nous quittons le plateau désertique pour descendre sur la ville de Nazca, où nous nous posons dans un petit hôtel avec un jardin dans le centre.

Dimanche, nous allons visiter le cimetière Nazca et Wari de Chauchilla. Sur les 1500 tombes que comptent le site, certaines ont été ouvertes et aménagées pour la visite. Grâce au climat très sec la momification était très simple et les momies très bien conservées, ainsi que les tissus et les autres offrandes.

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Nous finissons la journée au calme dans le jardin (avec Nila, Karl et leurs parents qui nous ont rejoint) à nous préparer pour la montée dans les Andes qui commence demain. Rendez-vous dans une semaine… plus ou moins une semaine !

P.S. : on a changé notre lecteur de cartes, mais le problème ne semble pas venir de là, on continue donc les photos au téléphone pour le blog… Et les connexions wifi étant de plus en plus faibles, on a du mal à importer ces photos pour vous les montrer… Bref, il va falloir faire tourner votre imagination !

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