Qu’emportons-nous pour un voyage à vélo ?

Pour dormir

La tente

Nous avons une tente 4 places 4 saisons au poids contenu (4,3 kg sans les sardines et avec le tapis de sol). Les 700g du tapis de sol permettent d’avoir une abside utilisable sur tous les sols et par tous les temps. Nous avons longtemps hésité avec la Quechua Quickhiker Ultralight 4 pour son prix imbattable, mais nous avons opté pour la Fjellheimen 4 Camp de chez Helsport, qui nous paraissait plus adaptée pour résister aux températures froides, voire très froides que nous avons rencontrées. Son côté 4 saisons nous a bien protégé des vents de sable aussi, mais il y a probablement plus de condensation.

Bivouac dans la forêt au bord de la rigole

Les sacs de couchage quand il fait chaud

L’été en Europe nous partons avec des sacs de couchage synthétique Décathlon basiques (10° pour adultes, 5° pour les enfants) avec un poids et un volume contenus.

Les couettes quand il fait froid

Nous avons deux grandes couettes biplace en duvet Cumulus/Chronique Sans Carbone (XL 800, garnies de 800g de duvet 850+ pour ceux qui aiment les chiffres). À 1180g pièce, cela nous permet de diviser poids et volume par presque deux, tout en y gagnant en confort par rapport à des duvets : le format couette est extrêmement polyvalent, on a pu dormir de manière très confortable de -15°C (bien habillés sous la couette) à +10°C. Le partage des couettes entre un enfant et un adulte permet de s’assurer à tout moment que l’enfant n’a pas froid, c’est rassurant pour les adultes.

Les matelas

Pour avoir des matelas bien isolants, suffisamment confortables tout en ayant un prix acceptable, nous avons choisi des autogonflants Therm-a-rest Prolite Plus (plus lourds et un peu moins confortables que des matelas gonflables… mais gonfler 4 matelas tous les jours, ça doit être long et pénible). Ils existent en taille S, idéal pour les enfants.

Les oreillers

Nous avons essayé sans, mais nous dormons bien mieux avec. Après plusieurs essais, nous avons trouvé un très bon compromis poids/confort avec les Aeros pillow ultralight de Sea to summit.

Pour manger

En Europe nous avons utilisé un réchaud à gaz simple Primus duo qui se monte sur des bonbonnes de gaz à valve à visser, ou non (Camping-gaz) mais dont les fins de cartouches étaient un peu poussives. En 2017 nous l’avons changé pour un modèle équivalent chez MSR : le Superfly, qui est plus léger (136 ­g), plus compact tout en étant tout autant adapté aux larges gamelles ; et nous en sommes satisfaits.

En 2016 en Amérique du Sud nous sommes partis avec un modèle multicombustible : un MSR Whisperlite universal. Les inconvénients sont un poids (450 g) et un volume (prend toute la place dans la popote de 2 L) importants, et une difficulté à trouver des cartouches à visser en France. Mais l’avantage est qu’on peut utiliser beaucoup de carburants différents par toutes les températures : pas trop de problèmes par températures franchement négatives, ni pour trouver du carburant (encore que…). Et lui pour le coup chauffe vraiment très très fort !

Pour la popote, nous avons choisi le plus gros modèle en titane que nous avons trouvé : 2L, afin de ne plus manger d’aluminium ni de PTFE à chaque repas (en plus d’être plus léger et indestructible).

Depuis 2018 nous avons rajouté une poêle en inox en complément.

Et pour le service : cuichètes en titane (après avoir cassé celles en plastique) et assiettes et verres Ikéa en plastique .

Pour boire

Inutile en Europe, nous sommes partis en Amérique du Sud avec un filtre à eau (de chez Katadyn). Cher, lourd et encombrant, mais cela nous a permis d’avoir de l’eau potable tout le temps, sans créer une montagne de déchets avec les bouteilles en plastique.

Nos gourdes sur les vélos sont en inox (Klean Kanteen), ni peintes ni revêtues, elles vieillissent bien et passent au réchaud pour dégeler le matin.

Pour déplacer tout le reste

Nous avons choisi des sacoches étanches Ortlieb à rouler, à l’avant et à l’arrière, et les sacoches de guidon de la même marque. Le coffre de la carriole est également bien mis à contribution (surtout pour les fruits et légumes, ou le transport de draisienne).

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