Aller-retour au seuil de Naurouze

21 et 22 mai 2020

Après deux mois de confinement, nos jambes nous démangent ! Surtout que le grand week-end à vélo que nous avions organisé avec des amis du côté de Castres pour début mai est tombé à l’eau. Comme nos projets de week-ends à vélo ne sont pas les seuls à avoir pris du retard pendant le confinement, et que le trafic des trains n’est pas encore revenu à la normale, nous cherchons un itinéraire assez court, au départ de Toulouse à vélo et en respectant la règle des 100 km… le choix est assez restreint et nous choisisons donc d’aller bivouaquer au seuil de Naurouze, et de revenir le lendemain. Bien que nous empruntions le canal du Midi sur sa partie toulousaine tous les jours, cela faisait plus de 3 ans que nous n’étions pas allés plus au sud.

Les paysages défilent sans surprise, mais nous les redécouvrons avec plaisir. Les enfants repèrent le nom de certaines écluses qui apparaissent dans l’album de Violette Mirgue de Marie-Constance Mallard : Le trésor du canal du Midi.

Les champs vallonnés surmontés d’éoliennes du Lauragais annoncent la fin de la journée, et le passage à une piste en terre sonne la sortie de la Haute-Garonne. Hector finit ainsi l’étape tout seul, 50 km ! C’était sur ce même trajet que Cassandre avait aussi fait sa première grande étape seule il y a 3 ans… Rendez-vous dans 3 ans pour Jason ?

Nous ne sommes pas seuls à bivouaquer au seuil de Naurouze, inondé par les précipitations des jours précédents… ce qui est plutôt normal puisque c’est un ancien bassin.

Malheureusement les allergies aux pollens de Marie et de Cassandre leur feront passer une très mauvais fin de journée… À cette période, d’habitude, nous préférons les sorties en montagne, ce n’est pas un hasard…
Nous nous entassons pour la nuit dans notre tente devenue franchement trop petite pour cinq, et nous endormons bercés par le bruit des grenouilles et celui de l’autoroute. Un accident de continence d’un enfant au milieu de la nuit rendra la perspective d’un retour rapide à la maison encore plus alléchante !

Au matin, nous fuyons les pollens au plus vite, replions le bivouac en un temps record, et prenons notre petit-déjeuner un peu plus loin, au bord d’un étang, au bruit de l’autoroute. Le trajet retour est aussi agréable que l’aller.

Maintenant, il faut nous pencher sur un changement de tente pour repartir cet été !

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