11 et 12 août 2015
Nous quittons Bayonne en suivant l’Adour, l’Eurovélo est plus ou moins balisé. Arrivés à l’embouchure, nous traversons des zones résidentielles jusqu’à Biarritz.
Nous traversons la jolie ville de Biarritz, en prenant le temps de regarder les maisons cossues et le rocher de la Vierge, puis nous continuons à longer la côte vers la plage des surfeurs, cul-de-sac. Nous faisons demi-tour pour emprunter la route qui monte pour quitter le centre-ville, et faisons une pause pique-nique et jeux à la sortie de Biarritz.
L’eurovélo n’est ni très bien aménagé ni très bien indiqué sur cette portion, ça monte et descend beaucoup ; à Guétary, une côte à 16% en gravillons nous fait mettre pied à terre. Nous pédalons tant bien que mal jusqu’à Saint-Jean de Luz en pleine chaleur, entre voie partagée avec les piétons et route sans aménagement cyclable.
Nous longeons la jolie baie de Saint-Jean-de-Luz. Encore une fois, comme nous avons visité la région il y a peu de temps, nous ne prenons pas le temps de nous arrêter.
Puis nous empruntons la magnifique route de la corniche, en contre-haut de l’océan, qui est absolument abominable à vélo. Les voitures roulent vite, nous doublent même s’il y a du monde en face. C’est le moment que choisissent les enfants pour s’agiter dans la carriole, nous faisons une pause goûter sur un parking.
Puis nous reprenons la route : en arrivant près d’Hendaye, une piste cyclable se sépare de la route, ouf !
La descente sur la ville est assez jolie, surtout que nous pouvons profiter du paysage sans nous soucier en permanence de la circulation automobile. Nous nous dirigeons directement vers l’office du tourisme, où on nous annonce que tout est complet, mais après un petit coup de fil, nous trouvons une place dans un camping près du centre. Pendant que Marie et les enfants installent le camp, Guillaume part à la gare chercher nos billets pour le lendemain : le trajet de l’Eurovélo est impossible à vélo, il faut emprunter des escaliers, ce petit repérage nous servira pour éviter les portions impossibles le lendemain !
Après notre dernier repas cuisiné dans la popote, nous allons faire un tour sur la plage pour manger une glace et faire voler notre cerf-volant.
Nous profitons de notre dernière matinée de vacances pour nous baigner encore une fois dans l’océan le lendemain, avant de pédaler jusqu’à l’Espagne.
Après un pique-nique dans la gare d’Hendaye, nous grimpons dans le train avec les vélos pour une grande après-midi de train, avec un premier changement à Bordeaux, et un deuxième à Agen, nous avons choisi le même train que pour notre retour au mois d’Avril. Nous rencontrons pas mal de cyclovoyageurs dans le train, c’est sympa d’échanger avec eux.
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