64 km – 3h45 de pédalage
Comme un jour de départ en vacances, les préparatifs paraissent interminables. Charger nos vélos pour la première fois en mode vacances nous prend beaucoup de temps, nous n’arrivons à partir qu’à 11h.
Le soleil est de la partie, nous longeons le canal du Midi. Nous découvrons des quartiers de Toulouse que nous ne connaissions pas, entre la gare et les Ponts-Jumeaux, qui ne sont pas les plus jolis de la ville. Nous nous élançons ensuite sur le canal Garonne. Nous ne prenons pas le temps de nous arrêter pour montrer le port de l’embouchure aux enfants, tant pis, mais nous avons vraiment hâte de quitter Toulouse. La sortie de l’agglomération paraît justement interminable, avec des zones industrielles et commerciales très étendues : l’étalement urbain est bien visible. On respire plus une fois passée la gare de triage de Saint-Jory. Les enfants s’impatientent dans la carriole, nous nous arrêtons à l’écluse de l’Hers pour y observer le passage d’un bateau et manger, timing parfait ! 25 km déjà parcourus.
Le soleil tape fort et la crème solaire a décidé de jouer à cache-cache dans nos sacoches. Nous faisons donc un détour par Grisolles pour en acheter un tube, qui ira finalement tenir compagnie au tube qu’on retrouvera plus tard dans la journée. Les enfants dorment, nos roues avalent le bitume de la piste et nous conduisent jusqu’à Montech. Juste avant d’y arriver, nous suivons les panneaux nous demandant de franchir le canal par une passerelle vraisemblablement pas pensée pour des vélos chargés et rallongés. Marie frotte ses sacoches contre la balustrade et manque de tomber, et nous sommes obligés de dételer la carriole pour franchir le deuxième virage. Et au final, le changement de berge était inutile pour rejoindre le camping !
Nous arrivons au camping municipal vers 16h30, nous sommes parmi les premiers cyclos de la saison, mais probablement loin d’être les derniers (6000 cyclistes l’an dernier). Le premier montage de la tente nous prend pas mal de temps, c’est plus compliqué qu’une 2 secondes. Notre palace de toile levé, nous repartons voir la pente d’eau de Montech avec ses impressionnantes machines, puis le village. Le son de l’orgue nous attire vers l’église, où l’organiste nous invite à le rejoindre et nous présente son instrument.
On cherche un petit restaurant, mais ce sera finalement pizza du camion, sans oublier un tour aux jeux en attendant, et on se glisse dans nos sacs de couchage avant l’orage. Les enfants mettent un peu de temps à s’endormir dans cette nouvelle tente, bercés par le bruit de la pluie.
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