Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous avons la journée devant nous et faisons le tour du quartier Miraflores à pied, très différent de ceux qu’on a traversé pour le rejoindre, et profitons des falaises au bord du Pacifique. Après un ceviche et la visite du temple Huaca Pucclana (temple en adobe, en pleine ville, de la civilisation Lima), nous rentrons nous reposer.
Avec un décalage horaire et solaire important, et un gros manque de sommeil, les enfants nous épatent par leur énergie et leur intérêt pour tout ce qui les entoure !
Le lendemain, les enfants ont déjà rattrapé la moitié du décalage horaire avec un réveil à seulement 4h du matin… L’attente jusqu’au petit déjeuner est longue… Nous passons ensuite prendre nos billets de bus pour Paracas au terminal Cruz del Sur (qui est organisé comme un aéroport !), puis rejoignons le centre, le tout en taxi, on choisit la solution de facilité.
Nous commençons par la place San Martín, puis rejoignons la Plaza Mayor après quelques détours pour visiter des églises ou voir de jolis monuments ou rues.
Une petite pause dans un restaurant végétarien, puis nous allons faire un tour de l’autre côté du Rimac, qui est d’ailleurs bien canalisé (il y a des crues fréquentes) qui sent un mélange d’égout et de béton. Au retour nous passons par l’ancienne gare et un ancien hôtel particulier ou des fouilles donnent un aperçu des constructions d’avant le tremblement de terre de 1747. Retour en taxi, au milieu des bouchons, on commence à avoir l’habitude.
Samedi, nous allons au musée Larco. L’entrée est cher, mais le musée super ! Il donne un bon aperçu de toutes les civilisations pré-colombiennes au Pérou, leur chronologie et leur répartition géographique.
Les réserves sont encore plus impressionnantes et les enfants ont passé un long moment à deviner les différents animaux représentés sur les céramiques.
Ce soir, nous allons voir des fontaines lumineuses qui devraient plaire aux enfants, et demain, direction Paracas, en bus !
Ces 3 jours passés à Lima nous laissent une impression étrange. C’est notre premier contact avec le Pérou, et l’Amérique du Sud. En traversant différents quartiers en voiture, on a l’impression qu’il y a de grandes disparités de richesse : constructions, état des rues et des routes, présence policière, etc. Miraflores est vraiment à part : son urbanisation et les modes de déplacement rendent ce quartier très occidental. La police sous toutes ses formes (nationale, municipale, armée, etc) est très présente à Lima. C’est encore pire à Miraflores où il y a des policiers municipaux partout. Même en France avec les derniers attentats il n’y a pas autant de policiers dans les rues. Toutes les maisons et immeubles sont grillagés, avec des piques, et souvent clôture électrique et caméras, dans tous les quartiers. Tous les immeubles ont un gardien qui filtre à l’entrée. D’après le tenancier (terme désuet, mais on n’a pas trouvé mieux) de notre B&B, c’est normal, c’est l’Amérique du sud, tout le monde le fait. Et comme chaque fait divers est apparemment diffusé de manière extrême par les médias, cela entretient la paranoïa. Ce qui est aussi vrai pour le nombre de policiers municipaux : plus un quartier à une population riche, plus il peut se permettre de lever des impôts locaux élevés, mais il faut que cela se voie : urbanisme, sécurité.
Nous avons croisé très peu de touristes à Lima. Peu voire aucun groupe, quelques routards. C’est surprenant !
Sinon, il fait très chaud, il paraît que c’est pire cette année car la température ne redescend pas la nuit, à cause d’El Nino. Nous trouvons que plus on s’approche de l’océan, pire c’est à cause de l’humidité.
Bonne continuation à toute la famille! Hâte de découvrir les prochaines étapes!!!
C’est en cours de rédaction, publication dans quelques jours, quand nous quitterons Paracas où on vient d’arriver !
Courage pour la chaleur ! Au Panama il faisait 36 a l’ombre aujourd’hui et 43 au soleil. C’est vraiment dur. Avec l’altitude ca devrait s’arranger, en tout cas on vous le souhaite 🙂
OK, il ne faut pas si chaud que ça ici en comparaison 🙂 (quoique en fait on en sait rien, les vélos avec leurs compteurs viennent juste d’être sortis des cartons). Ça devrait aller mieux en effet dans quelques jours, à plusieurs milliers de mètres d’altitude. Et puis par cette chaleur, les Pisco Sur, c’est traître 😉