À Cusco, nos deux premiers jours alternent entre flâneries dans la ville, visites de sites, monuments ou musées (cathédrale, casa Concha), restaurants (avec un très bon resto vegan, Green Point), discussions avec les autres voyageurs de l’hospedaje Estrellita et viennoiseries de la boulangerie d’à côté (vous avez suivi notre obsession pour trouver de bons gâteaux ou viennoiseries ? On a trouvé de bons candidats ici). C’est la première ville péruvienne où nous trouvons un joli patrimoine architectural (celui de Lima était pauvre).
Les rues les plus pittoresques sont celles dont les fondations des bâtiments construits par les Espagnols sont des bâtiments incas.
Dès qu’on s’éloigne du centre, on retrouve l’allure des autres villes péruviennes, et les touristes disparaissent.
Nous nous délestons également de plusieurs centaines d’euros (plutôt soles, ou dollars, puisqu’on peut souvent payer en dollars dans les zones touristiques, et que les distributeurs en proposent) pour nos billets pour le Machu Picchu et le transport pour y aller… Ce doit être le site touristique le plus cher du monde, c’est hallucinant.
Quitte à payer si cher, nous avons pris notre temps et en avons profité pour visiter d’autres sites Incas sur la route qui nous y mène.
Au retour de nos 4 jours de visite, nous retrouvons avec plaisir Jésus et Susanne, toujours en train de retaper Émile le combi VW T1 de Jésus, et faisons la connaissance d’autres voyageurs arrivés entre temps (souvent à 2 roues), notamment Paul et Nick, motards anglais et australien.
Nous restons 3 jours de plus à Cusco entre cuisine, courses dans les marchés locaux (tous ces fruits et légumes à goûter ! Un fruit notamment au goût de bonbon, surprenant), visites et promenades dans Cusco, et… restaurants.
Nous visitons aussi juste à côté le site de Qenqo et le temple monumental de Sacsayhuamán aux murs impressionnants.
C’est le moment aussi de tourner une page pour la jante arrière de Guillaume : elle reste ici à l’hospedaje, où elle pourra peut-être dépanner un cycliste sans carriole avec une jante en plus mauvais état (c’est impossible de trouver une jante de 622-19 ou plus large avec freinage sur jante au Pérou), et Guillaume repart après avoir fait rerayonner sa roue arrière au magasin d’en face avec la jante arrière de Jésus qui rentre en France avec son combi.
Malgré ses 10000km, cette jante Rigida Sputnik Ryde avec œillets doubles devrait supporter la carriole sans sourciller, nous pouvons inverser à nouveau le chargement !
Peu de personnes peuvent se vanter de rouler avec la jante arrière de Jésus ! Vous ne parlez jamais de la selle, ça ne fait pas un peu mal aux fesses tous ces kilomètres ?
Avec une bonne selle, non ! C’est comme pour tout, avec du matériel adapté, tout se passe bien. Et puis on est en selle que 3-4h par jour, ce qui n’est pas tant que ça finalement.
Ces murs incas sont impressionnants, incroyables, les photos sont superbes, bises â tous
Oui, c’est vraiment impressionnant ces énormes blocs de pierre taillés avec une telle précision. Pour les photos, on fait ce qu’on peut avec les téléphones, mais avec les panoramas et les vidéos, on a de quoi s’amuser !
N’empêche, vous pourriez écouter votre fille : avec une grosse moto, y aurait pas des soucis de jantes qui fissurent … 😀
Bravo Cassandre !
Cette photo t’était évidemment destinée 😀 On croise beaucoup de motards, le Pérou est une super destination à moto aussi.
Ah oui, accessoirement, en moto, les soucis sont assez similaires au vélo 🙂 On a croisé des motards qui ont cherché des pneus pendant loooooongtemps !