Nous commençons notre petite boucle sans vélos ni sacoches dimanche en rejoignant Ollantaytambo, en nous arrêtant au passage à Chinchero, à Moray et aux salines de Maras.
Chinchero est vraiment magnifique : tant le vieux village que les superbes murs et terrasses Incas, monumentales.
Nous ne nous attendions pas du tout à cela et restons bouche bée. Le site est d’autant plus agréable que nous y sommes plutôt tôt dans la matinée, et donc avec peu de touristes.
Ce n’est pas le cas à Moray où nous nous retrouvons plongés dans la foule touristique, malgré les kilomètres de piste pour rejoindre le site.
Heureusement, nous pouvons prendre notre temps alors que les guides de groupes hèlent sans arrêt leurs ouailles pour les regrouper pour repartir. Cela ne gâche pas notre visite, mais nous étions bien aussi dans les traversées des hauts-plateaux perdus en compagnie des alpagas plutôt que des touristes à selfies.
Les paysages autour de Maras sont superbes : nous sommes sur un plateau autour de 3500m, dont les cultures des diverses céréales par petites parcelles forment un damier irrégulier de jaunes, verts et rouges, le tout entouré de montagnes aux sommets flanqués de glaciers.
Au détour d’un virage, nous découvrons les salines de Maras dont les milliers de petites retenues parsèment la montagne et la blanchissent (avec ses milliers de touristes aussi).
Les enfants s’amusent beaucoup à marcher le long des canaux et à ramasser du sel : c’est une visite très appliquée pour eux.
En fin de journée (après le restaurant buffet touristique où notre chauffeur à tenu à nous faire manger, pouah), nous arrivons à Ollantaytambo où nous visitons un peu le village qui a conservé son plan et ses rues Incas.
Nous montons également un peu dans les ruines de Pinkuylluna pour que Cassandre puisse « explorer » et pour profiter du coucher de soleil derrière la forteresse qui nous fait face.
Lundi, à l’aube, nous avons les ruines de la forteresse de Ollantaytambo rien que pour nous, lever du soleil en prime.
Une fois gravies les terrasses qui furent si difficiles pour les Espagnols, nous découvrons de superbes murs et temples, hélas inachevés, la forteresse ayant été conquise pendant sa construction.
Nous redescendons par d’autres terrasses, en passant par les greniers, les systèmes d’irrigations et les nombreuses fontaines.
Une fois notre deuxième petit déjeuner avalé, nous prenons le train, et c’est parti pour 1h40 à être secoués au fond d’une vallée très encaissée, au milieu d’une forêt qui s’épaissit au fur et à mesure qu’on descend.
Arrivés à Agua Clientes (ou Machu Picchu pueblo), nous profitons de l’ambiance de la ville, outre touristique, particulière, avec son agencement autour de la voie ferrée, et au rythme des chargements et déchargements des trains de passagers et de marchandises. Un bon restaurant plus tard, et nous sommes au lit.
Mardi matin, nous nous activons plus que prévu au réveil car le ciel est dégagé : il n’y aura pas de brume au Machu Picchu ce matin ! Nous sommes sur place à 7h30 et profitons des jolies premières lumières du jour pour profiter de la vue d’ensemble du site, encore relativement vide.
Les marcheurs à 5 pattes (2 jambes, 2 bâtons, 1 perche à selfies) ne remplissant le site qu’à partir de 9h.
C’est vraiment un très très beau site, tant par le site naturel que par l’étendue et la bonne conservation (et surtout réfection) des différents murs. Un très joli spectacle qu’il aurait été dommage de rater.
Nous restons « explorer », comme aiment le dire les enfants, jusqu’en début d’après-midi.
Une fois redescendus et après avoir rempli nos estomacs, nous passons la fin d’après-midi dans les bassins d’eaux chaudes et souffrées (entre autres) un peu plus en amont d’Agua Calientes.
Le train nous ramène en début de nuit à Ollantaytambo où nous passons la nuit. Le lendemain nous rejoignons tranquillement Pisac pour visiter un autre grand site, presque comparable en taille au Machu Picchu. Les terrasses qui épousent l’arrondi de la vallée sont superbes, la ville est moins impressionnante.
Le site retrouve son calme à partir de 13h quand les grands bus repartent, c’est agréable. Nous restons l’admirer une heure de plus avant de redescendre et de sauter dans un collectivo que nous finissons de remplir et qui nous ramène à Cusco, à l’hospedaje Estrellita, fin de notre petite boucle.
Mais rassurez-vous, nous avons encore d’autres ruines Incas en stock ! Et nous sommes tellement bien à Cusco !
P.S. : nous avons corrigé les liens des photos, normalement elles devraient maintenant s’afficher en pleine taille en cliquant dessus