Puno : des tuks-tuks et des bateaux

L’arrivée sur Puno fut pénible (route sinueuse en montée très fréquentée) mais nous sommes instantanément séduits. La ville est très vivante et le centre, en partie interdit aux voitures, très agréable. La zone touristique y est de plus excentrée, concentrée autour du port d’où partent les bateaux pour les îles flottantes des Uros, et pour les îles Amantaní et Taquile.

Nous logeons à deux pas de la place Pino (rien à voir avec le vélo du même nom) ce qui nous vaudra une belle animation mardi soir : un discours de la candidate à la présidentielle Keiko, avec rue orange de monde (sa couleur), fanfare, murs de policiers et tout le toutim. Accessoirement le quartier est rempli de restaurants, commerces divers et un grand marché, ce qui est autant pratique qu’agréable.

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Nous y restons deux jours : pour l’utile (remplir les sacoches, déposer notre linge en laverie) et pour visiter. Nous commençons mardi par visiter la ville : de la place d’armes jusqu’au port, en faisant un crochet par le mirador du condor d’où nous jouissons d’une superbe vue sur la ville et le lac Titicaca (en fait la partie lagune de Puno, le lac majeur étant encore plus au large).

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Nous visitons aussi le musée Carlos Dreyer, hétéroclite, mais qui contient notamment des artefacts trouvés à Sillustani. Et comme il paraît qu’il n’y a plus de tuks-tuks en Bolivie, nous en profitons ici !

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Mercredi nous allons aux îles Uros. Nous avons choisi de ne pas aller sur les îles Amantaní et Taquile car elles sont à 3-4h de bateau, contre moins d’une heure pour les îles flottantes Uros (et nous pensons aussi aller sur des îles depuis la Bolivie). Et puis Cassandre a lu beaucoup de livres sur le lac Titicaca et sur les îles flottantes, ce serait dommage de passer à côté. Nous prenons l’option collectivo pour y aller, au grand dam des rabatteurs de servicio turistico attendant au début de la jetée. Cela nous vaudra quand même 1h d’attente le temps que le bateau soit assez plein pour partir, mais nous ne serons qu’un petit groupe sur l’île (il y en a 90 avec 5 à 8 familles dessus, chaque bateau accoste sur une île différente, en tournant pour que chaque île puisse « profiter » des touristes). Le tour est bien rodé, y compris le tour en barque de totora… on se croirait dans un parc d’attractions, mais ce n’est pas désagréable non plus. Nous avons beaucoup apprécié de mettre le pied sur ces îles molles et qui ondulent avec les vagues.

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Demain : direction la Bolivie en contournant le lac par le Sud !

Petit aparté geek : les sites archéologiques au Pérou brillent par leur absence totale d’explications (exception faite de Sillustani, pour ceux qu’on a visités), mais on a découvert qu’il était possible avec OsmAnd (qu’on utilise déjà pour toute la cartographie très précise hors ligne, basée sur OpenStreetMap, courbes de niveau comprises) de télécharger tous les articles wikipédia d’une zone… Ce qui fait un très bon complément touristique aux points d’intérêts, déjà très nombreux sur la carte, et qui permet d’avoir quelques explications en visitant. Il y a en plus des articles sur plus de choses que les sites touristiques.

3 commentaires sur “Puno : des tuks-tuks et des bateaux

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  1. Je suis un peu obligé de réagir au double ping (citer un vélo (semi)-couché et parler d’OsmAnd~ 🙂
    La fonction articles wikipédia, je ne connaissais pas mais il va falloir que je m’initie !

    1. Le seul soucis de cette fonction, c’est que les chiffres ont tendance à disparaître, ce qui réduit l’intérêt de certains articles (ça et le cartographe fou Cébouano-Suédois qui a écrit des articles sur chaque petite montagne, localité ou rivière du coin).

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