De Hourtin à Moliets-et-Maa entre pins et lacs

Du 5 au 9 août 2015

Au niveau du village d’Hourtin, que le trajet évite, nous rejoignons une grande et large route bitumée interdite à la circulation automobile. Nous pédalons vite malgré la chaleur, dans la pinède, entre le lac et l’océan, sans jamais apercevoir ni l’un ni l’autre. La pause pique-nique est courte, il fait finalement moins chaud sur le vélo ! En arrivant au sud du lac d’Hourtin, notre route esquive encore un village (et ses potentielles fontaines à eau, détail important ce jour-là), et traverse les dunes, les pentes sont raides, c’est dur pour ceux qui pédalent. Petite compensation : les paysages sont moins monotones, la forêt est variée et les points de vue changent.

La pinède sur les dunes au Sud d'Hourtin

Nous décidons de nous arrêter pour aujourd’hui à Lacanau, il fait bien trop chaud. Nous rejoignons la piste Lacanau-Bordeaux, très empruntée, jusqu’à la station de Lacanau-Océan.Il y a du monde partout !

Lacanau-plage, la semaine du 15 août

L’office du tourisme nous annonce que tous les hébergements sont complets, et nous envoie au Mourtix, à plus de 6km de là, près du lac. Un coup de fil au camping nous coupe notre envie de prendre le temps de manger une glace, les places partent vite ; nous remontons en selle jusqu’au camping municipal 1* du Mourtix, au confort sommaire mais au prix élevé. Seul avantage, il est près du lac, nous allons nous baigner, et les enfants peuvent patauger bien plus tranquillement qu’à l’océan. Nos réserves de nourriture sont basses, nous optons donc pour un restaurant près du lac, cher, désagréable et pas très bon.

Le lendemain matin, à la recherche d’une supérette, nous traversons les quartiers sud de Lacanau… mais le seul lieu d’animation et de commerce est au centre de la station, et la supérette est minuscule. Après ces longs détours, nous revoilà sur la Vélodyssée, dans la pinède, entre lac et océan. Le trajet est monotone, on observe les différents stades de pousse des pins, de la parcelle où les pins viennent d’être coupés à celle où ils sont immenses, prêts à être coupés.

L'ombre clairsemée des pins

Ca monte et ça descend, au milieu de la pinède

Nous décidons de ne pas faire le tour du bassin d’Arcachon par l’itinéraire officiel de la Vélodyssée, mais de le traverser en bateau, nous pédalons vers le Cap Ferret. C’est une journée difficile pour Cassandre, qui s’ennuie vraiment dans la carriole, nous devons déployer des trésors d’imagination et de patience pour qu’elle laisse son frère tranquille. Nous passons un coup de fil à l’Office du Tourisme, qui nous explique qu’on ne trouvera pas de place… On tente un camping côté bassin, le tarif est dissuasif, on file vers le camping du Truc Vert, côté océan, tout confort, avec une supérette bien achalandée. Nous faisons un petit tour à la plage pour tremper les pieds et faire des pâtés avant le repas, terminé par une glace mangée sous les pins.

Pour attraper le premier bac pour Arcachon, nous avons mis le réveil à 6h le lendemain. Nous pédalons dans la fraîcheur et le calme du début de matinée pour rejoindre l’embarcadère, c’est très agréable. La traversée en bateau avec les vélos est un peu chère, mais ne pose aucun problème ; l’arrivée sur la ville d’Arcachon est très jolie.

Arrivée sur Arcachon, en bateau

Nous pédalons un peu dans le centre-ville et les différents quartiers, Arcachon est une ville qui arbore sa richesse, la population est assez âgée, nous nous y sentons étrangers.

Le centre d'Arcachon

Prochaine étape : la dune du Pilat. Nous pédalons à travers des zones résidentielles jusqu’au gigantesque parking du site naturel. Nous garons nos vélos et leurs sacoches, et partons à l’ascension de la montagne de sable. Hector est sur le dos, Cassandre monte avec plaisir dans le sable. La vue depuis le haut sur le banc d’Arguin, l’océan, la forêt et l’ensemble de la dune est remarquable. Les enfants s’en donnent à cœur joie pendant la descente dans le sable, et après un pique-nique au milieu des touristes, nous remontons en selle.

La dune du Pyla

Depuis le haut de la dune du Pyla, on a une belle vue sur la forêt

L’itinéraire suit un moment une route où les voitures roulent (trop) vite et (très) mal, puis repart dans la pinède jusqu’à Biscarosse-plage. Pause goûter et office du tourisme, puis nous nous dirigeons vers le lac de Biscarosse, la piste monte et descend beaucoup dans la forêt, les essences d’arbre sont plus variées. Le lac de Biscarosse est vraiment joli, entouré de pelouses, ça change des pins et du sable. Nous plantons notre tente dans un camping sur la plage sud du lac, et nous profitons d’une longue baignade dans l’eau tiède avant le repas.

Camping sur la plage

Un gros orage éclate dans la nuit, Guillaume sort creuser une rigole autour de la tente. Le matin, il pleut encore, nous attendons une accalmie pour plier la tente. Nous pédalons ensuite sous une pluie fine, le long d’une grande route bordée de magasins, de champs, et d’une serre de production industrielle de tomates, ce n’est pas très agréable. Nous rejoignons enfin une piste dans la pinède, puis nous longeons l’étang de Biscarosse, près duquel se trouve un camping qui a l’air très accueillant, mais il est encore trop tôt pour s’arrêter, nous continuons de pédaler sous une petite pluie.

Des pins à perte de vue

Première crevaison des vacances, la roue droite de la carriole, qui a dû roulé sur une ronce. Après le changement de la chambre à air, il est largement l’heure de trouver un camping, celui près de la plage nous annonce 60€ la nuit… nous voilà partis pour quelques km vers l’intérieur des terres, où nous trouvons un camping dans la pinède.

Réparation de notre première crevaison sur la carriole

Une nuit au pied des pins

Il pleut dans la nuit, nous replions la tente mouillée le lendemain, nous ne voulons pas perdre de temps pour cette nouvelle étape de pinède. Nous trouvons des fruits et légumes bio au marché de Contis-Plage, avant de nous engager au milieu de différentes parcelles de pins.

La régénération naturelle est en marche, comme nous le dit l'ONF

Les pins n'ont pas tous la même hauteur

Oh, mais ne serait-ce pas des pins ?

C’est particulièrement monotone et ennuyeux…

Nous traversons le joli village de Léon, typique des Landes.

Léon

Nous nous arrêtons dans la petite station de Moliets, qui a l’air très agréable, il y a de la place dans les campings, mais ils sont tous loin de l’océan et chers… et comme il n’est pas trop tard, nous décidons de pédaler encore quelques kilomètres.

Place de Moliets-et-Maa

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