Du 3 au 5 août
Nous longeons la côte sauvage à travers la pinède pendant presque 20 km. La piste est agréable, ombragée, et suit les montées et descentes des dunes. Il y a beaucoup de cyclistes sur la piste, chargés de serviettes de plages, pelles et seaux. Les quelques parkings que nous croisons sont très pleins. Nous atteignons le phare de la Coubre, puis pédalons jusqu’à La Palmyre. Les campings que l’on croise sont tous pleins. Nous arrivons dans une zone où le tourisme balnéaire est très développé, à la période la plus prisée !
A l’office du tourisme, nous récupérons les coordonnées des campings avec un accueil cyclo, et après un coup de téléphone pour vérifier les disponibilités, nous nous éloignons un peu de la côte pour nous installer. Comme la mer est loin, ce soir, ça sera piscine, puis apéro et pizzas du camion.
Nous nous réveillons le lendemain sous la pluie. Nous n’attendons pas le soleil pour plier la tente, nous préférons arriver plus tôt au camping et profiter de la plage le soir. Nous pédalons à travers les stations balnéaires, tout est urbanisé jusqu’à Royan. Nous apercevons au loin le phare en pleine mer de Cordouan, à l’estuaire de la Gironde. La côte est jolie, souvent rocheuse, les plages de Saint-Palais-sur-Mer sont abritées dans des criques plus ou moins grandes.
En arrivant sur Royan, nous voyons le bac qui se rapproche du port. Nous accélérons pour arriver au but en même temps que lui… mission accomplie ! Nous embarquons, et retrouvons des cyclotouristes que nous avions vus à Rochefort.
Nous pique-niquons juste après la traversée, près d’une voie ferrée touristique. Nous pédalons ensuite à l’ombre des pins, le long de cette voie ferrée, c’est très agréable. Le tracé rejoint la côte, nous donnant l’occasion d’observer une dernière fois le phare de Cordouan. Nous avançons maintenant en plein soleil, sur de longues lignes droites monotones, et sommes bien contents de nous arrêter dans un camping à Montalivet, près de la plage. Nous allons jouer dans les vagues après le montage de la tente.
La journée du lendemain s’annonce chaude, nous nous levons tôt pour pouvoir pédaler le plus possible le matin. Après un petit ravitaillement aux halles de Montalivet, nous reprenons la route de la pinède. Il fait déjà très chaud, nous longeons une route automobile peu empruntée. C’est très très plat, et très très droit… les quelques virages à 90°C sont accueillis comme de vrais événements !
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