De Mayence à Coblence, le Rhin romantique

27 juillet : Mainz / Rudesheim, 44 km

Après un petit tour dans Wiesbaden, ville banlieue de Mayence où se situait notre camping, pour chercher une boulangerie, nous continuons notre trajet le long du Rhin ; Cassandre pédale toute seule à un bon rythme. Nous longeons un grand port de marchandises, puis la banlieue de Mayence, avec des ports de plaisance et des promenades très soignées. Des tours fortifiées et des colombages commencent à apparaître dans les villages.

Nous faisons une longue pause à Eltville, les enfants jouent dans le sable, et vont se rincer dans le Rhin avant de repartir. Nous faisons de courtes pauses régulières l’après-midi pour profiter de la moindre parcelle d’ombre, observer une ancienne grue de chargement en bois, et cueillir quelques mûres pour redonner un peu d’énergie à Cassandre qui s’endort sur son vélo. Nous avons vue sur le Rhin la majeure partie du temps, c’est très agréable.

Peu avant d’atteindre le bac que nous voulions emprunter pour rejoindre un camping, nous longeons un autre camping, et entendons les cris de joie d’enfants dans la piscine toute proche, nous n’hésitons pas une seconde et finissons là notre journée de vélo. Nous nous relevons juste en début de nuit (pour ceux qui ne dormaient pas encore) pour contempler l’éclipse de Lune.

28 juillet : Rudesheim / Sankt Goar, 35 km

Cassandre veut pédaler seule ce matin, c’est donc à trois vélos distincts que nous quittons le camping. Nous rejoignons le village de Rudesheim pour y prendre notre petit-déjeuner et nous promener dans le très joli et très touristique centre médiéval, sous une belle averse.

Nous voulions prendre un télésiège pour observer les vignes et le fleuve d’un autre point de vue, mais le temps couvert nous en dissuade, nous rejoignons le bac et traversons le Rhin pour rejoindre Bingen. Cassandre est très fière d’embarquer toute seule sur son vélo.

C’est à la sortie de la ville de Bingen que le Rhin, jusqu’alors très large, s’engage dans un étroit défilé. Au milieu du fleuve se dresse la Tour aux Souris sur une petite île, face à un château sur l’autre rive. Les coteaux sont couverts de forêts, parfois entrecoupées de petites parcelles de vigne, et surplombés régulièrement par des château.

Après le pique-nique, Cassandre nous pousse à repartir pour profiter du vent de dos qui s’est levé. Mais le vent tourne rapidement, et s’accompagne d’une belle pluie d’orage, nous nous abritons tant bien que mal sous les arbres.

Après l’averse, nous rejoignons le village de Bacharach, et nous perdons dans ses jolies ruelles médiévales pour une pause goûter.

Nous faisons une nouvelle pause à Oberwesel, face à son église rouge, pour faire des courses cette fois-ci.

Cassandre pédale toujours toute seule, et a hâte d’arriver, et de finir sa première étape complète.

À l’approche du mythique rocher de la Lorelei, elle s’invente des histoires de monstres. Le cours du fleuve suit des courbes assez serrées, et s’affine jusqu’au pied du fameux rocher.

La Lorelei

Nous nous installons dans le camping juste en face, avec un beau panorama, certes moins impressionnant que dans notre imagination, et encombré de camping-cars, mais beau quand même.

29 juillet : Sankt Goar / Koblenz, 44 km

Nous avons trouvé du gaz à l’épicerie du camping, nous prenons donc un petit déjeuner avec thé chaud et porridge ! Nous attelons Cassandre, en lui promettant une surprise dans la matinée.

À Boppard, nous garons les vélos pour changer de moyen de transport, nous montons sur un vieux télésiège qui nous permet d’embrasser du regard un large méandre du Rhin. Nous survolons vignes et forêt pendant vingt minutes, c’est magnifique, adultes et enfants sont ravis. Arrivés au sommet nous marchons pour rejoindre deux jolis points de vue, nous n’avons pas pensé à monter le pique-nique, dommage. Jason marche pour le retour vers le télésiège, en tenant fermement les mains de sa sœur et de son frère.

Nous remontons sur nos siège en bois pour vingt minutes de descente, pendant lesquelles une bourrasque arrache la casquette de la tête d’Hector. Nous pique-niquons sur les berges du Rhin, et avons bien du mal à remonter en selle, il fait trop chaud.

Nous pédalons le long du fleuve, et profitons de la vue sur les jolis villages en face, et les châteaux plus ou moins en ruines sur les hauteurs.

À l’approche de Coblence, les Biergarten et clubs d’activités nautiques se font plus présents. Nous entrons dans la ville en suivant le Rhin. Un festival nous empêche de le suivre jusqu’au Deutsches Eck, point de confluence entre le Rhin et la Moselle, nous bifurquons donc pour rejoindre notre camping, de l’autre côté de la Moselle où les enfants sont ravis de retrouver leur grande copine Chloé.

Deutsches Eck

30 juillet : Koblenz, 6 km

Nous prenons notre temps ce matin, nous n’avons pas besoin de démonter la tente, ça fait du bien ! Nous nous dirigeons à pied vers le petit bac pour traverser la Moselle, mais pas de chance, il n’est pas en fonction aujourd’hui… nous voilà donc de retour au camping pour récupérer les vélos et faire le tour par le pont.

Nous trouvons une nouvelle casquette pour Hector avant de prendre le téléphérique qui nous emmène jusqu’à la citadelle de l’autre côté du Rhin. La vue depuis la cabine est superbe.

Télécabine de Coblence

Nous arrivons sur une esplanade où la pelouse est toute sèche, et partons visiter le site. C’est une très grande forteresse modifiée à travers les âges, le plan pour se repérer entre les différentes expositions est très difficile à lire, nous errons un peu au hasard. Nous prenons notre temps dans une exposition archéologique, c’est l’occasion de revoir toutes les périodes préhistoriques avec les enfants. Nous traversons ensuite une exposition de canons, puis la reconstitution d’un appartement dans la forteresse dans les années 1950. Nous passons assez brièvement dans une dernière exposition, pourtant assez ludique, mais les enfants ont faim, c’est le moment pour nous de reprendre le téléphérique, et d’aller en quête d’un restaurant.

Une fois nos ventres remplis de spätzle, nous faisons un petit tour dans la ville, puis retournons sur les berges du Rhin pour une balade en bateau. À force de croiser ou doubler des bateaux de croisière, nous avons eu envie d’en avoir un petit aperçu. Cassandre s’ennuie au bout de quelques minutes, mais finalement tout le monde se laisse porter par le rythme lent du bateau, et l’inactivité totale. Au bout d’une heure de navigation sur le Rhin et la Moselle, ce qui était bien, et suffisant, nous rejoignons la terre ferme pour manger une glace puis jouer dans un super parc plein de jeux d’eau à côté d’un Biergarten.

Au camping, les enfants retrouvent Chloé, ainsi que deux jeunes Suisses de leurs âges, et les parents discutent voyage à vélo et en famille en préparant chacun ses pâtes.

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