De Noirmoutier à La-Faute-sur-Mer par la côte vendéenne

Du 24 au 28 juillet 2015

Après le passage du Gois, nous pédalons encore une douzaine de kilomètres pour atteindre un petit camping près de la plage, et après une gamelle de pâtes, nous nous endormons au son des vagues.

Nous profitons de la journée du lendemain pour visiter Noirmoutier. Le ciel est couvert, nous partons tout d’abord pour Noirmoutier-en-l’Île : un petit tour à pieds et un chouette restaurant à midi, à l’abri de la pluie qui s’est mise à tomber. Nous décidons ensuite d’aller visiter le Nord de l’île à vélo, nous suivons un circuit intitulé « plages et ports », qui nous fait passer finalement trop loin du bord de mer pour qu’on puisse la voir. Comme il pleut par intermittence, nous décidons de quitter le circuit pour rentrer au camping, nous traversons de grandes zones de maraîchage sans intérêt. La pluie s’est arrêtée, nous faisons un petit tour à la plage pour ramasser des coquillages avec les enfants, puis nous rentrons au camping : nous sommes invités pour l’apéro par nos voisins de tente.

Vue sur Noirmoutier-en-l'Île

Premier petit souci mécanique au démarrage le lendemain matin : Marie a oublié d’ouvrir son antivol de cadre, et la valve de la chambre à air se coupe net ! Le changement de chambre à air ne nous prend que vingt minutes, et nous partons ensuite voir les jolies plages de Noirmoutier, et les marais salants de l’ouest de l’île ; nous aurons à partir de maintenant du sel aux herbes pour faire la cuisine !

Plage de l'Anse rouge

Marais salant de Noirmoutier

Nous traversons la ville de Balbâtre, plus simple et moins tape-à-l’œil que le nord de l’île, avant de rejoindre le tracé de l’Eurovélo là où nous l’avions laissé : au passage du Gois, maintenant complètement sous l’eau. Le chemin passe ensuite entre mer et étangs plein d’oiseaux, c’est magnifique. Pour retourner sur le continent, nous empruntons le pont : nous l’entendons chanter avec le vent, c’est très agréable.

Ca passe pas !

Entre mer et marais

Le pont de Noirmoutier

De retour sur le continent, nous pédalons dans la pinède, sur un chemin qui tourne, monte, descend, c’est chouette. Nous avançons ainsi jusqu’à Saint-Jean de Monts, pensant trouver un camping près du bourg… Mais non, demi-tour pour rejoindre la zone balnéaire un peu plus au nord, où les campings sont nombreux : le premier près de la plage affiche complet, mais nous trouvons une place dans le second, juste en face. Un petit tour à la plage pour se baigner avant le repas, une pizza, et encore un petit tour à la plage au coucher du soleil, les enfants avaient besoin de se balader en dehors de la carriole !

Il pleut quand nous nous réveillons, nous traînons dans la tente, en attendant une accalmie pour la plier. Il se remet vite à pleuvoir après notre départ, les adultes sont vites trempés, mais les enfants dorment au sec dans la carriole. Nous longeons le front de mer de Saint-Jean de Monts, plutôt joli et bien mis en valeur. Nous traversons ensuite des zones d’animations estivales (campings avec super piscine, parc d’attraction, cirque, circuits de quad,…) où tout est fermé et sans vie sous la pluie : celle-ci rend finalement justice au côté glauque de ces zones balnéaires avec tout pour « s’amuser ». En arrivant à Saint-Hilaire de Riez, la côte est très jolie, entre plages et rochers, mais les habitations qui lui font face beaucoup moins.

Parc d'animation

La mer sous la pluie

Nous traversons Saint-Gilles Croix-de-Vie, grosse station qui a l’air d’exister même en hiver grâce à son port. Nous y faisons un arrêt ravitaillement dans une épicerie bio et dans un magasin de vélo, pour acheter une nouvelle chambre à air et du lubrifiant pour les chaînes, puis nous nous mettons en quête d’un camping, que nous trouvons rapidement. Nous installons notre tente, et nettoyons les vélos au jet d’eau pour enlever sable et gravillons accumulés dans la transmission dans la journée, avant de faire un plongeon dans la piscine du camping.

Nous allons faire un tour à la plage le lendemain matin pour laisser le temps à la tente de sécher. Nous trouvons plein de trésors : coquillages, squelettes d’étoile de mer, et même un œuf de raie. Nous rentrons au camping sous une averse… tant pis pour le séchage de la tente, nous la plions et enfourchons les vélos. Un détour pour faire des courses et chercher, en vain, une bouteille de gaz ou du carburant liquide pour notre réchaud, et nous voilà reparti sur l’Eurovélo. Le trajet oscille entre bord de mer, dunes et forêts de pins.

Balade sur la plage

Côte rocheuse vendéenne

Plage rocheuse

Pour le pique-nique, nous nous arrêtons près d’une aire de jeux pour les enfants, et nous nous régalons d’un taboulé, préparé le matin, ça change des sandwichs. Nous atteignons les Sables-d’Olonne, nous traversons d’abord le port industriel et le centre historique (où il n’y a pas de magasins de bricolage ou droguerie pour faire le plein de carburant pour le réchaud), puis nous arrivons dans la zone balnéaire : plage de sable fin, vendeurs de souvenirs et de glaces, barres d’immeuble, le tout saupoudré d’un grand nombre de touristes.

Les sables d'Olonne

 Nous quittons cette grosse station à la recherche d’un endroit plus calme pour la nuit, nous trouvons enfin un camping à Talmont-Saint-Hilaire, loin de la plage. Comme nous n’avons toujours pas trouvé de combustible, ça sera restaurant sur le port pour ce soir, mais nos pâtes auraient été bien meilleures (et moins chères).

Encore la côte vendéenne, on ne s'en lasse pas

Grosse étape prévue le lendemain, nous programmons un réveil pour partir tôt. Remplissage des sacoches, pliage de tente et inversion des roues de la carriole (la droite a un rayon cassé, nous la transférons du côté le moins exposé aux aléas des bas-côtés et de l’enfant le moins lourd), et nous voilà partis, nous mangeons nos croissants du petit-déjeuner face à la plage du Veillon.

Nous pédalons ensuite au soleil au milieu des marais, des bassins de pisciculture et des étangs de pêche, c’est très joli. Nous trouvons une bouteille d’essence C à Jard-sur-Mer, enfin, nous avons regagné notre autonomie pour les repas ! Pause pique-nique dans la forêt avant le retour de la pluie, puis nous remontons en selle (ou à l’abri dans la carriole pour les plus jeunes), à travers les dunes et forêts très vallonnés.

Ca monte !

Il pleut toujours quand nous arrivons à la Faute-sur-Mer et à l’Aiguillon-sur-Mer, c’est dommage, ça doit être très joli, mais les nuages nous coupent la vue.

La Faulte-sur-Mer

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