De Trèves à Metz, du Luxembourg à la Lorraine industrielle

4 août – Bienvenue au Luxembourg, 45 km

La journée s’annonce encore très chaude mais nous arrivons à partir assez tôt ce matin. Le camping étant en bord de Moselle, nous sommes tout de suite sur la piste cyclable, Cassandre pédale seule.

Le long de la Moselle près de Trèves

Nous traversons une zone industrielle et portuaire, puis atteignons rapidement la frontière avec le Luxembourg, où le français refait son apparition. Nous avons lu que la piste est meilleure côté allemand, nous prenons donc un dernier bac pour retourner en Allemagne.

Nous quittons assez rapidement les paysages industriels (côté allemand comme côté luxembourgeois), et après le pique-nique, nous retrouvons des coteaux couverts de vignes. Nous longeons des petits terrains où sont installées des caravanes, avec un accès direct à la Moselle, pour la baignade ou le bateau.

Nous arrivons au camping à Nennig vers 16h, et traversons la Moselle pour aller à la piscine au Luxembourg, à Remich. Nous y restons jusqu’à ce que le soleil se voile, et y prenons nos douches, ce qui nous fait économiser le jeton du camping. Le soir, il fait encore très chaud, les trois enfants ont beaucoup de mal à s’endormir, et nous profiterons tous les cinq d’un feu d’artifice tardif avant de trouver enfin le sommeil.

5 août – Entre trois pays, 45 km

Nous arrivons à nouveau à partir assez tôt et retraversons la Moselle-frontière, pour acheter des viennoiseries luxembourgeoises. Nous restons sur cette rive pour quelques kilomètres, Cassandre est ravie de pédaler dans un nouveau pays. Nous arrivons à Shengen, où nous prenons le temps de parler de l’Europe avec les enfants et de manger nos viennoiseries (similaires aux françaises).

Nous retraversons ensuite la Moselle pour retourner en Allemagne, puis, de façon presque imperceptible, rejoindre la France : encore une fois pas de panneau, juste un changement de langue et de signalisation. Nous pédalons jusqu’à Sierck-les-Bains, où nous faisons une pause jeu et pique-nique, avant de grimper jusqu’au château pour une chouette visite.

Château de Sierck-les-bains

Nous rejoignons ensuite l’itinéraire cyclable, où les aménagements ne sont pas pensés pour les carrioles ou les vélos chargés (bienvenue en France !), et pédalons jusqu’à Thionville le long de la Moselle, par des petites routes, des chemins, et des détours pour les tracteurs de carriole que nous sommes.

Le camping est complet, mais nous nous installons avec une caravane dont l’occupant n’est pas là aujourd’hui. Après un petit tour de manège à Thionville-plage, nous nous sentons trop fatigués pour aller manger au restaurant, nous ramassons quelques tomates et un beau bouquet de persil dans un jardin partagé au camping, et améliorons ainsi notre dahl de lentilles.

6 août : La Lorraine industrielle, 45 km

Guillaume se lève plus tôt, et profite de ce moment calme pour entretenir les vélos. Quand tout le monde est levé, nous partons à pied à la découverte du centre de Thionville, que nous trouvons assez quelconque.

Centre de Thionville

Nous reprenons notre route le long de la Moselle et passons à côté des gigantesques anciens hauts-fourneaux d’Uckange, malheureusement fermés à la visite le lundi.

Nous pique-niquons sur les berges du canal de la Moselle, que nous suivons pendant quelques kilomètres. Nous traversons un pont au moment où une péniche rentre dans l’écluse en dessous de nous, nous pouvons nous rendre compte de la longueur interminable du bateau. Un peu plus loin nous voyons une autre péniche recevoir son chargement de grains.

Puis nous voilà dans l’agglomération de Metz, la circulation devient plus dense, mais Cassandre est toujours seule sur son vélo, la perspective de la piscine pour les deux jours qui viennent motive tout le monde. Mais à l’arrivée au camping, nous apprenons que la piscine est fermée. Écrasés par la chaleur, nous changeons nos plans, nous irons à la piscine à Épinal, et décidons de rentrer dès le lendemain. Pour ce soir, ça sera repos, et glaces aux jeux du camping pour le dessert.

7 août : Retour, 45 km

Cassandre est un peu malade au matin, nous vérifions les trains pour partir plus vite que prévu. Mais aucune combinaison de TER ne nous permet de rentrer vraiment plus tôt à Épinal, donc nous accrochons Cassandre au follow-me (nous nous apercevons à ce moment qu’il lui manque une vis) et partons pour une petite visite de Metz. En sortant du camping, nous nous dirigeons vers l’île du petit Saulcy, puis vers la place d’armes. Cassandre va mieux, nous visitons la cathédrale, et admirons les jolis vitraux de Jacques Villon et de Marc Chagall. Nous faisons un petit tour dans le centre ville qui nous amène jusqu’à la porte des Allemands, puis à la magnifique gare.

Nous quémandons de l’eau à l’accueil de la gare, il n’y a aucune fontaine accessible, alors que des panneaux nous rappellent qu’avec la chaleur, il faut s’hydrater. Nous rejoignons ensuite notre quai, par des escaliers, les ascenseurs n’étant pas assez grands (les gares allemands étaient mieux), et nous nous installons dans notre train pour Nancy. Nous pique-niquons au chaud sur le quai de la gare à l’arrivée, en attendant notre correspondance. Après une descente d’escalier et une traversée de la gare, nous embarquons dans notre deuxième train.

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À l’arrivée à Épinal, Cassandre est très motivée pour finir toute seule et rentrer à Dignonville, sous un soleil cuisant dans la jolie campagne vosgienne.

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