Étape 5 – Fontet / Créon

63 km – 4h20 de pédalage

Nous quittons la base de loisirs de Fontet sous le soleil. C’est ici que nous quittons le chemin de halage, que nous avons suivi sur près de 200km, en direction de La Réole. Après un bref ravitaillement, nous essayons de trouver la voie verte ou tout du moins des pistes cyclables… impossible… Nous nous frayons donc un chemin jusqu’à Sauveterre-de-Guyenne à travers vignes et coteaux, en empruntant des routes plus ou moins fréquentées. Sur cette portion, l’itinéraire officiel est de toute manière marqué comme provisoire et est censé prendre la grande route. Notre variante nous permet d’entrer dans la bastide de Sauveterre-de-Guyenne par la plus jolie entrée.

Cette petite ville a vraiment du charme et nous y pique-niquons avant d’emprunter la piste Roger Lapébie que nous suivrons jusque Bordeaux.

On se rapproche de Bordeaux !

La piste est en très bon état mais des travaux en cours sur ses bas-côtés nous empêchent de rouler de front sur de nombreux kilomètres. Elle ondule entre vignes et forêts, ne montant ni ne descendant jamais trop, avec des petites maisons aux intersections avec les routes : serait-ce une ancienne voie de chemin de fer ?

La piste Lapébie passe au milieu des vignes

Nous avons notre réponse lorsque nous arrivons à quai en gare de Frontenac.

Gare de Frontenac

L’ennui des enfants dans la carriole pendant cette deuxième longue étape amène beaucoup de morsures, doigts dans l’œil et autres supplices qu’ils s’infligent pour passer le temps. Nous nous arrêtons de trop nombreuses fois pour essayer de leur trouver des occupations, et nous n’arrivons pas à trouver notre rythme de pédalage.

Le passage d’un tunnel est un événement bienvenu ! Mais au grand désarroi de Guillaume qui s’apprêtait à rouler tous feux allumés, celui-ci s’illumine au fur et à mesure de notre passage, et un cycliste arrivant en sens inverse nous allume même toute la fin du tunnel, dommage.

Un tunnel cyclable original !

Avant d’arriver à Créon, nous faisons un détour par La Sauve : une jolie halle, et une abbaye en ruine. Notre arrivée tardive nous empêche de visiter l’abbaye, mais nous économise le prix prohibitif de l’entrée !

Les ruines de l'abbaye de La Sauve

La Sauve

Après un moment de détente et de jeux dans la halle, les derniers kilomètres sont rapidement avalés (malgré un petit aller-retour de Marie à La Sauve pour aller récupérer une de ses mitaines oubliée).

Le camping de Créon est accessible par 1,5 km de route très fréquentée, et le bruit de cette route, les odeurs de saucisse grillée, les caravanes et les mobile-homes qui nous entourent nous font regretter le calme et la solitude de nos bivouacs précédents.

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