Étape 1 : de (Toulouse) Souillac à Vitrac-le-port
- 48 km
- 4 h 15 de pédalage
Malgré une côte cassée 2 semaines avant, deux angines trois jours plus tôt, des grèves SNCF intermittentes, et un réveil très matinal nous sommes motivés pour attraper notre TER ce dimanche 15 avril et nous traversons Toulouse à l’heure où traînent les derniers fêtards. Cela se présente on ne peut mieux : notre quai nous évite d’avoir à monter et descendre des escaliers et notre TER dispose d’un grand espace vélo. Nous occupons les deux heures de trajet en prenant notre petit-déjeuner et en jouant au Dobble.
Nous sortons de Souillac en quelques coups de pédales, et rejoignons rapidement les champs jaune vif de colza en fleurs et les vergers de noyers en bord de Dordogne.
Notre trajet emprunte ensuite la voie verte jusqu’à Sarlat-la-Canéda, par une ancienne voie ferrée, dans un corridor vert et ombragé mais un peu coupé du reste du paysage ; nous apprécions les quelques passages en dehors du tracé ferroviaire qui nous permettent d’apercevoir les jolis villages en pierre jaune, même s’ils impliquent des pentes un peu moins douces. Il y a de nombreux loueurs de vélos sur la voie verte à l’approche de Sarlat.
Nous faisons un petit tour dans le centre de Sarlat, et nous ne sommes pas seuls en ce beau dimanche de printemps… La ville a gardé une architecture médiévale homogène, un peu gâchée par les enseignes des très nombreux restaurants et autres vendeurs de « spécialités locales ».
Après une visite rapide de la jolie cathédrale, nous nous perdons dans quelques ruelles (en escalier, c’est plus facile avec les vélos) pleines de charme, avant de rejoindre la vallée de la Dordogne par des petites routes, le long des champs parsemés de séchoirs à tabac en bois.
Nous trouvons un camping à Vitrac-le-Port, ouvert mais quasiment désert, et retrouvons avec plaisir nos routines d’installation du camp, où Jason essaye de se trouver une place.
Étape 2 : de Vitrac-le-port à Bouzic
- 34 km
- 3 h de pédalage
Nous nous réveillons avec le soleil, c’est agréable de retrouver ce rythme. Il ne fait ni froid ni humide, nous prenons notre temps pour replier le camp pendant que les grands enfants jouent et que le tout petit occupe un des adultes presque à plein temps. Nous nous échauffons par une belle montée pour rejoindre Domme sur son éperon, d’abord au milieu des champs parsemés de beaux corps de fermes (avec encore des séchoirs à tabac), puis dans la forêt. Nous y pénétrons par une très belle porte fortifiée. Nous prenons le temps de faire le tour du village médiéval à pied, moins fréquenté que Sarlat en ce lundi matin, les enfants apprécient de laisser les vélos pour gambader un moment.
Nous redescendons près de la Dordogne pour pique-niquer, puis la suivons par des petites routes, avant de faire une nouvelle pause visite médiévale à La Roque-Gageac, agrémentée du passage des gabarres.
Nous atteignons ensuite rapidement la village de Castelnaud-la-Chapelle où nous quittons la Dordogne pour remonter le Céou. La véloroute est très bien fléchée, et emprunte un réseau de routes secondaires délaissées et de chemins. La vallée du Céou semble oubliée, c’est très agréable. Cassandre pédale seule, et Hector enfourche sa draisienne.
Nous posons le bivouac en cette chaude fin d’après-midi au bord d’un pré, et profitons du ruisseau à proximité pour nous rafraîchir.
Bravo pour ce retour au vélo, avec un nouveau « Toupiti » ! Très jolies photos dans une région possédant de « belles pierres ».
Surtout un petit retour à l’itinérance, et une découverte des bivouacs pour le tout petit. Pour le vélo, Jason a déjà bien l’habitude car la carriole est utilisée presque tous les jours 😉
Super, une nouvelle idée de circuit pour notre retour!!! Ca donne envie!!!