Petit bilan de notre traversée du Pérou

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Pour commencer, le plus facile, voici des chiffres de notre traversée d’une petite moitié du Pérou à vélo en famille :
– 1287 km pédalés en 113h30
– 11,4 km/h de moyenne
– montées moyennes de 3%, descentes de -3%
– 13646 m d’altitude gagnés à la force des mollets
– 11266 m d’altitude redescendus sans pédaler
– ~700 km de bus/collectivo/taxi/tuk-tuk
– ~100 km de pick-up
– ~100 km de train
– 2 balades en bateau
– 50 jours, 19 bivouacs, 31 nuits d’hôtels
– 3100€ dépensés, dont ~800€ pour les 4 jours dans la vallée sacré des Incas et le Machu Picchu, soit 50€ par jour pour 4 hors vallée sacrée

Ce qu’on n’a pas aimé d’abord :
– les portes et plafonds trop bas (surtout pour le crâne de Guillaume)
– l’absence totale d’isolation phonique des bâtiments, surtout lorsqu’il y a de l’activité et du bruit tout le temps
– l’usage du klaxon à la place du clignotant, du frein, du code de la route, etc… (se combine très bien avec le point précédent)
– les chiens
– les déchets partout, partout, partout (c’est plus triste qu’autre chose d’ailleurs)
– la journée “tourisme par agence”, avec les visites minutées et l’arrêt au restaurant buffet obligatoire

Les coups de cœur de Marie :
– la vallée entre Promesa et Abancay pour les paysages qui changent tout le temps, et les papillons magnifiques
– la vallée sacrée des Incas, notamment Ollantaytambo et le Machu Picchu
– le lac Titicaca

Les coups de cœur de Guillaume :
– un peu les mêmes que Marie
– le désert de Paracas
– Piquillacta
– les marchés

Les coups de cœur de Cassandre :
– Cusco
– les îles Uros
– les lignes de Nasca

Les coups de cœur d’Hector :
– les alpagas
– la chicha morada

Ce qu’on a mangé… en autonomie :
– salade avocat/tomate/concombre/thon dans du pain le midi

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  • riz/pâtes/quinoa aux légumes (poivrons, tomates, oignons, courgettes, carottes, petites pois ou fèves) le soir
  • quelques fois des nouilles instantanées
  • plein de fruits, nos préférés étant les mandarines, les petites bananes et les granadillas

Ce qu’on a mangé… au restaurant :
– du ceviche
– les menus caldo de gallina / arroz chaufa ou pollo quelque chose (en gros il y a toujours du riz, des pommes de terre et du poulet)
– de la truite (souvent frite)
– du pollo con papas fritas (poulet et patates, pour changer)
– un peu de lomo saltado (boeuf)
– et quelques bons restaurants aux menus plus variés

Les mots que les enfants ont bien retenu : ola, adios, gracias, subida, bajada !

Les animaux rencontrés :
– des lions de mer, un chinchilla furtif, un guanaco lointain, de nombreuses et élégantes vigognes, et quelques viscaches, en plus des lamas, alpagas et autres animaux de la ferme qu’on peut voir en Europe aussi.
– des manchots de Humboldt, des pélicans, des flamands roses, des ibis noirs, des canards à bec bleu, des colibris, et tout plein d’autres oiseaux que l’on n’a pas identifiés
– tout plein de papillons colorés, et autres insectes (dont des terribles mouches qui piquent)

Bilan santé :
– une demi-journée de fièvre pour trois d’entre nous, juste avant de se mettre en selle
– des désagréments gastriques plus ou moins récurrents pour certains, mais qui ne nous ont jamais empêchés d’avancer
– nez qui coule et toux pour les enfants après les premières nuits fraîches, depuis ils dorment avec une épaisseur de vêtements supplémentaires et tout va bien.

Bilan matériel :
– aucune crevaison
– une jante fissurée changée
– une attache de sacoche cassée changée aussi, merci les cyclotouristes rencontrés !

L’accueil et les échanges avec les Péruviens sont globalement très chaleureux malgré notre niveau d’espagnol assez faible (mais qui s’améliore 😎).
Ce fut un peu plus difficile sur les hauts plateaux quechua très pauvres. La vie dans ces régions, entre touffes d’herbes sèches et alpagas, a l’air vraiment très dure, et contraste beaucoup avec les vallées cultivées, où vaches, moutons et cochons paissent entre les champs.
Dans les coins les plus touristiques, Cusco et la vallée sacrée, les vendeurs de souvenirs, de massage et les dames en costume traditionnel avec bébé alpaga dans les bras qui veulent vendre leur image sont omniprésents et pesants à la longue, mais pas oppressants.
Autour du lac Titicaca, où c’est l’aymara qui est parlé (mais tout le monde parle espagnol aussi), l’accueil a été super.

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